mardi 17 novembre 2009

Souvenez-vous l’automne dernier…….

Le temps a passé, les passions se sont atténuées, les amertumes apaisées. On peut maintenant s’interroger sur les causes de la défaite électorale de la droite en 2008 et sur celles du drame qui s’ensuivit, car drame il y eut, trois personnes ayant payé de leur vie, fut-ce indirectement, ce revers politique.

L’insuccès aux municipales entraîna ou fut la conséquence de la déroute aux cantonales (en tout cas les deux sont liées car on ne pouvait pas attendre de la part de l’électeur qu’il se contredise en votant ici à gauche, là à droite.

Alors se pose la question du grain de sable… Le grain de sable qui aurait bloqué l’engrenage « soigneusement rôdé » aux dires de certains, plus enthousiastes que réalistes, qui devait mener la droite au succès. Serait-ce à cause d’une campagne amorphe et tardive reflétant l’autosatisfaction de la part de l’ancienne majorité face, il faut le reconnaître, à un engagement résolu de l’adversaire ? Y-a-t’il eu erreur tactique en ce qui concerne le canton de Thionville-Est où deux candidats de droite se présentaient contre la candidate de gauche ? L’ambition personnelle a-t’elle prévalu aux dépens de l’union ? En tout cas, le composé a éclaté à la figure de l’ex-majorité qui éprouve du mal à s’en remettre.

Et le drame, pas à pas, s’est noué : quelques mois plus tard l’ancien maire se donnait la mort après avoir fatalement blessé son ancienne amie. Ici pas plus de fatalité, semble t-il, que pour les élections : certains murmurent que Jean Marie Demange aurait été « informé » que son amie avait été vue en compagnie d’un autre homme dans un restaurant de Metz. C’est pourquoi, sans doute, Jean Marie Demange se trouvera le lendemain matin à proximité du domicile de sa future victime, plusieures heures avant de commettre l’irréparable.

Si la thèse de « l’informateur » s’avère, celui-ci est en vérité le vrai coupable, deux fois meurtrier, car Jean Marie Demange n’était plus le même homme : il n’était plus en mesure « d’encaisser » davantage.

Quelques temps après le malheur frappait de nouveau : la veuve de l’ancien député-maire de Thionville ne supportant plus son tourment, mettait fin à ses jours.

Bilan : trois morts, trois orphelins, victimes d’une coupable inconscience ou simplement du destin, qui le dira ?

Epilogue d’une tragédie « pleine de bruit et de fureur ».

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