mercredi 18 novembre 2009

Urgent: restaurer les valeurs!!! Par Alain Vergonjeanne(blog droite libre)

En plein débat sur l'Identité Nationale, certains faits y ont apporté quelques "arguments" ces derniers jours: intellectuels tout d'abord avec les discussions autour des déclarations de Marie NDiaye, prix Goncourt 2009, qui trouve la France "monstrueuse" depuis l'arrivée de Nicolas Sarkozy, et les propos d'Eric Raoult la concernant. Puis d'autres faits d'un caractère plus "pratique" et non moins parlant: les "casses" de quelques centaines de "jeunes" près de l'école militaire suite à l'annulation d'une distribution publicitaire d'argent (totalement absurde il est vrai), les exactions à Marseilles de centaines de "supporters" algériens - pardon, français, en colère suite à la défaite de l'équipe algérienne, tout comme à Lyon, théâtre de violences, où la police a tiré avec des flashballs afin de disperser une centaine d'individus qui s'étaient attroupés dans le centre-ville après la fin du match: deux vitrines fracturées, huit personnes placées en garde à vue. Les pompiers ont recensé quatre feux de voiture et quatre feux de poubelle. Et puis à Grenoble, 17 véhicules ont été incendiés, des vitres de bus ont été brisées et la circulation a été perturbée par des "supporters". Des projectiles ont été lancés contre les forces de l'ordre, qui ont procédé à cinq interpellations.
Que le déclenchement de ces violences ait des origines très variées: événement public, sport, faits divers (voir l'article sur Fréjus dans "société" le 26 octobre), leur dénominateur commun n'en demeure pas moins l'absence des valeurs de base chez leurs auteurs, de plus en plus nombreux, valeurs souvent remplacé par des sentiments de haine envers la société dans laquelle ils vivent. Rien ne peut mieux illustrer cette situation que les paroles extraites du "rap" des banlieues, image de leur triste "culture" s'il en est. Et à ce sujet, remercions François-Michel Gonnot, député UMP de l'Oise, qui avec 153 collègues et 49 sénateurs avait demandé sans succès en 2005 au Ministre de la Justice que des poursuites judiciaires soient ouvertes contre ces véritables appels au meurtre. Il vient de le rappeler dans son blog ( http://gonnot.over-blog.com), et on ne peut que reproduire ici le résultat de sa sélection, très "parlante", et comme il le dit, "jugez par vous-même, et attention c'est souvent "hard" :

mardi 17 novembre 2009

Souvenez-vous l’automne dernier…….

Le temps a passé, les passions se sont atténuées, les amertumes apaisées. On peut maintenant s’interroger sur les causes de la défaite électorale de la droite en 2008 et sur celles du drame qui s’ensuivit, car drame il y eut, trois personnes ayant payé de leur vie, fut-ce indirectement, ce revers politique.

L’insuccès aux municipales entraîna ou fut la conséquence de la déroute aux cantonales (en tout cas les deux sont liées car on ne pouvait pas attendre de la part de l’électeur qu’il se contredise en votant ici à gauche, là à droite.

Alors se pose la question du grain de sable… Le grain de sable qui aurait bloqué l’engrenage « soigneusement rôdé » aux dires de certains, plus enthousiastes que réalistes, qui devait mener la droite au succès. Serait-ce à cause d’une campagne amorphe et tardive reflétant l’autosatisfaction de la part de l’ancienne majorité face, il faut le reconnaître, à un engagement résolu de l’adversaire ? Y-a-t’il eu erreur tactique en ce qui concerne le canton de Thionville-Est où deux candidats de droite se présentaient contre la candidate de gauche ? L’ambition personnelle a-t’elle prévalu aux dépens de l’union ? En tout cas, le composé a éclaté à la figure de l’ex-majorité qui éprouve du mal à s’en remettre.

Et le drame, pas à pas, s’est noué : quelques mois plus tard l’ancien maire se donnait la mort après avoir fatalement blessé son ancienne amie. Ici pas plus de fatalité, semble t-il, que pour les élections : certains murmurent que Jean Marie Demange aurait été « informé » que son amie avait été vue en compagnie d’un autre homme dans un restaurant de Metz. C’est pourquoi, sans doute, Jean Marie Demange se trouvera le lendemain matin à proximité du domicile de sa future victime, plusieures heures avant de commettre l’irréparable.

Si la thèse de « l’informateur » s’avère, celui-ci est en vérité le vrai coupable, deux fois meurtrier, car Jean Marie Demange n’était plus le même homme : il n’était plus en mesure « d’encaisser » davantage.

Quelques temps après le malheur frappait de nouveau : la veuve de l’ancien député-maire de Thionville ne supportant plus son tourment, mettait fin à ses jours.

Bilan : trois morts, trois orphelins, victimes d’une coupable inconscience ou simplement du destin, qui le dira ?

Epilogue d’une tragédie « pleine de bruit et de fureur ».