mercredi 20 août 2008

La terreur rouge

Mardi 19 août 2008, de 10 heures à 18 heures, les mollahs du communisme ont débarqué à Thionville.
En effet, les disciples d’Arlette Laguiller ont quadrillé la ville et marqué leur territoire pour diffuser une propagande révolutionnaire anticapitaliste, anti-progrès, antilibérale, anti-France, mais surtout pro-dictatoriale, comme l’Histoire en fait foi.
Les méthodes et l’organisation sont dignes du N.K.V.D. de BERIA ou du Ku Klux Klan des années 1950.
J’ai pu constater que quelques passants courageux qui refusaient de saisir le tract tendu se faisaient insulter et qualifier « d’anti-ouvriers » de « collaborateurs du patronat. ». Je suis effrayé par les méthodes de ce groupuscule et aussi effaré de voir à quelle vitesse notre ville glisse sur la pente qui mène aux abysses de la dictature intellectuelle et physique du socialo-communisme.
Mais ici camarade, nous ne sommes pas dans l’Union Soviétique du « Petit Père des Peuples » ou dans le sud profond de Mac Carthy ; nous sommes en France, le pays des « Droits de l’Homme ». Et nous savons tout le mal tu as fait à l’Humanité, l’Histoire de tes anciennes amours avec le nazisme, jusqu’en juin 1941, tout au moins, quand les fiançailles furent rompues, le massacre des 10 000 officiers polonais dans la forêt de Katyn etc…
Alors, si Les vieux démons devaient renaître et que la vielle garde communiste sonne le clairon de la révolution prolétarienne qui a pour finalité d’annihiler l’individu et la Nation, il faut que tu saches, toi le monstre rouge, que l’association « de la Croix de Lorraine » saura organiser l’action civique qui stoppera ta barbarie.

lundi 18 août 2008

Tandis que…

Les Jeux Olympiques : la grande fraternisation des peuples grâce au sport ; les « Chers téléspectateurs » du monde entier fascinés comme des oisillons pour l’œil reptilien de la boîte à images, insensibles pour quelques temps à tous leurs autres « problèmes ».
Les Romains avaient déjà trouvé la bonne recette « panem et circenses ». le moment était bien choisit : tandis que les athlètes s’affrontent (fraternellement ?) sur les stades de la République Populaire de Chine, les chars russes font crisser sous leurs chenilles la terre de Géorgie qui malgré Staline et Beria ne fut jamais russe.

Camarade, s’il te plaît, toi qui es membre du « Parti des 75000/25= 3000 fusillés », ne vient pas nous dire , comme pour Budapest, Prague ou Kaboul, que l’armée russe répond à l’appel de « camarades martyrisés » en Géorgie ; mais nous savons que tu le diras quand même.

dimanche 3 août 2008

Etre patriote aujourd’hui.

Ce jour là, je rendais visite à un cousin encore prisonnier de son fauteuil de convalescent, après une intervention chirurgicale délicate.
Accablé par les programmes de nos chaînes nationales de télévision, il s’était décidé à revoir le film de Mel Gibson « Patriot ». Lors de la scène qui retrace le calvaire des volontaires américains dans le campement d’hiver de valley Forge il me dit : « Hein ! c’étaient quand même de sacrés bons hommes. »
- : « Comme nos anciens de 14-18. » rétorquai-je.
: « C’est vrai que le mot « Patriote » se fait rare dans la langue Française. » me dis-je après l’avoir quitté.

Quelques jours après je mettais en pratique une idée qui m’était venue entre-temps : demander à quelques personnes ce qu’elles entendaient par le mot « Patriote ».
J’en vains d’abord à m’adresser (pourquoi pas ?) à une jeune fille qui, semblant disposer de tout son temps, dégustait d’un air absorbé une crème glacée.
: « Mademoiselle, accepteriez-vous de répondre à une question ? » Elle me regarda d’un drôle d’air puis finit par hocher la tête.
- : « Que signifie pour vous le mot « Patriotisme » ? » Redoublement d’étonnement.
- : « Mais c’est être Français. »
Mon deuxième « sondé », un jeune homme, patins à roulettes aux pieds et qui avait suspendu son périple dans les rues piétonnes pour fumer une cigarette ; j’en profitai :
- : « C’est être supporter de l’équipe de France. »

Un peu interloqué, je dirigeai mes pas vers la place André Malraux ou je m’assis sur un banc déjà occupé par un vieux monsieur que je saluai d’un petit signe de tête qu’il me rendit poliment.
A lui aussi je posais bientôt ma question.
- : « Voyez-vous, monsieur » me répondit-il.
: « C’est tout simplement l’amour que l’on a pour son pays et le désir de faire pour lui ce que l’on ferait pour une personne aimée : la respecter, la protéger, la défendre. »
Quant il se leva, un moment après, je vis qu’il boitait ; il se retourna vers moi
: « Un éclat dans le genou, sur la Loire, en juin 1940. Patriote ? Si vous voulez ; je n’ai fait que mon devoir de soldat comme beaucoup de mes camarades. Rien de commun avec les « Poilus ». Malheureusement…1 500 000 prisonniers en quelques jours…et ce serait bien pire encore maintenant. » ajouta-t-il.

Tandis qu’il s’éloignait en s’appuyant lourdement sur sa canne je me demandais : « Combien aujourd’hui pourraient répondre de façon aussi honnête, aussi simple, aussi humble à une telle question ? »

Alors, le « Patriote » ? Une espèce en voie de disparition ?
Quoi qu’il en soit, je me dit qu’il fallait répliquer ce que notre plus grand poète, Victor Hugo avait proclamé du haut de son rocher, un jour ou la République était mal en point :
« Et s’il en reste un, je serai celui-la. »