samedi 12 juillet 2008

On parle, on parle, jusqu’à ce qu’on ait quelque chose à dire.

C’était hier, j’étais entré boire un verre au « Café du Commerce » où je rencontrai un ancien condisciple de Charlemagne. Nous échangeâmes quelques propos sur le bon vieux temps où tout était bien mieux qu’aujourd’hui. Quand tout d’un coup il me posa (il est d’un naturel curieux) LA QUESTION : « Dis donc, c’est vrai que l’ancien maire a cassé à coups de hache son bureau après son échec aux dernières élections municipales. »
Je le rassurai du mieux que je le pus sur l’état des meubles du bureau magistral en particulier et sur l’état de santé de l’ancien maire en général, je lui affirmai qu’on n’avait fait appel aux services d’aucun menuisier, ébéniste ou tapissier pour remettre de l’ordre à l’Hôtel de ville. Cependant je vis nettement un éclair d’incrédulité passer dans ces yeux et il me dit en me quittant : « Il n’y a pas de fumée sans feu ».
Alors je m’en suis allé, songeur, et ces mots de je ne sais plus qui me reviennent en mémoire « ne donnez pas d’explication, les amis vous comprennent et les ennemis ne vous croient jamais ».

mardi 8 juillet 2008

Il n’y a pas que les hirondelles…

Avec le printemps une nouvelle municipalité a vu le jour, les hirondelles sont revenues mais aussi d’autres oiseaux moins appréciés des Thionvillois : nous voulons dire des individus, souvent avinés, qu’il vous faut enjamber lors de promenades au centre-ville.
La place du marché, elle, semble très attirante pour notre belle jeunesse thionvilloise. Certes, pour vous y intégrer, il vous faudra porter une casquette, un survêtement assorti, le tout marqué d’un petit crocodile vert ; et si par bonheur vous maîtrisez l’art de marquer votre territoire par une cascade de crachats en vociférant des « … ta mère » alors vous serez des leurs.
Mais si l’envie vous prend de fuir la foule, votre choix est restreint, surtout si vous avez des enfants et que vous aimez les espaces verts… sécurisés. Dans ce cas évitez les parcs municipaux en bordure de la Moselle , ils sont réservés aux fumeurs de joints et aux marginaux de toutes sortes qui n’hésitent pas à vous manifester leur hostilité en vous insultant ou en vous envoyant leurs charmants animaux de compagnie.
Enfin, rassurez-vous, car heureusement, il vous reste les centres commerciaux climatisés où vous pourrez flâner en rêvant d’un monde meilleur. Et tant pis pour les petits commerces du centre ; ne sont-ils pas tenus, d’ailleurs par des bourgeois poujadistes ?
Mais admettons qu’il est tout de même paradoxal que dans une ville où les socialo-communistes sont au pouvoir, le dernier havre de paix soit un centre commercial, temple du capitalisme

lundi 7 juillet 2008

La clochardisation de Thionville.

Depuis quelques semaines, notre belle ville de Thionville a radicalement changé. Son rayonnement ne cesse d’attirer de nouveaux habitants.
En effet, il n’est pas rare de devoir enjamber quelques individus avinés, lors de promenades en centre ville. Ces derniers ne manquent d’ailleurs pas de vous solliciter, très amicalement, pour quelques pièces de monnaie. De même que la place du marché semble être très attirante pour notre belle jeunesse française. Certes pour vous faire accepter, il vous faudra porter une casquette marquée d’un petit crocodile vert, avec le survêtement assortie de la même marque, sans oublier d’orienter votre coiffe à 60 degrés. Et si par bonheur vous maîtrisez l’art de marquer votre territoire par une cascade de crachats tout en vociférant des insultes à tue tête, alors vous vous noierez dans cette nouvelle ambiance.
Mais, si l’envie vous prend de fuir la foule, votre choix est restreint, surtout si vous avez des enfants et que vous aimez les espaces verts… sécurisés. Dans ce cas évitez les parcs municipaux en bordure de la Moselle, ils sont réservés aux fumeurs de joints et aux marginaux de toute sorte qui n’hésitent pas à vous manifester leur hostilité en vous insultant ou en vous envoyant leurs charmants animaux de compagnie.
Enfin, rassurez-vous, car heureusement, il vous reste les centres commerciaux climatisés ou vous pourrez flâner en rêvant d’un monde meilleur. Et tant pis pour les petits commerce du centre, d’ailleurs ne sont-ils pas tenus par des bourgeois poujadistes ?
La lutte des classes a commencé, les marchands de rêves sont aux affaires. Mais admettons qu’il est tout de même paradoxal que dans une mairie tenue par une coalition socialo-communiste, le dernier havre de paix soit le temple du capitalisme !

dimanche 6 juillet 2008

Un caméléon de « convictions »

On est admiratif ou effaré, cela dépend des natures, de voir avec quelle aisance certains de nos élus ou ex-élus changent de couleur (politique !).
Maurice Grunwald, qui hier encore était candidat U.M.P. aux élections cantonales, se retrouve aujourd’hui conseiller économique du maire socialiste de Thionville.
Heureusement, il nous déclare qu’il ne « partage pas toutes les options de cette nouvelle municipalité » ; on respire …mais pas pour longtemps car il poursuit « notamment en matières d’infrastructures, routières et autoroutière en particulier. ».
Ce n’était donc que cela, rien de politique, avouons-le, qui l’opposait à la candidate socialiste ?
Mais qu’importe, défaite ou victoire, de l’une ou l’autre puisque les voilà désormais confondus.

« Dans une ténébreuse et profonde unité
Vaste comme la nuit et comme la clarté » (Correspondances de Baudelaire)