vendredi 21 août 2009

Crise économique ou amorce d'un sursaut national?

« Il n’y a qu’une fatalité, celle des peuples qui n’ont plus assez de forces pour tenir debout et qui se couchent pour mourir. »
Cette phrase du Général de Gaulle devrait être un des éléments à la lumière duquel nous devrions regarder la crise économique mondiale avec objectivité, confiance et sérénité.
En effet, cette épreuve doit être considérée comme une étape qui permettra à l’Etat-Nation de réaffirmer sa place et sa grandeur.
Néanmoins, avant d’exposer nos arguments, nous jugeons nécessaire de préciser que nous rejetons cette démarche intellectuelle qui sert plus à la démagogie qu’à l’objectivité et qui consiste à minimiser une situation en la comparant à une autre plus dramatique encore. Nous refusons cette dialectique qui stérilise la réflexion et l’action. Serait-il pertinent, juste et humain de dire par exemple à une jeune fille anorexique que sa douleur n’est pas grand-chose sous prétexte que des populations entières meurent de faim de par le monde ?
Non car la douleur est chose individuelle et là encore le collectivisme est destructeur parce qu’il ne tient pas compte des individus.
Alors n’oublions pas que la crise économique actuelle affecte les Français dans leur totalité et frappe les plus exposés d’entre nous. C’est un argument peu convaincant que de dire que chaque génération doit porter sa croix et que cette crise n’est rien comparée à une épidémie ou une guerre ?
Mais saisissons cette épreuve pour qu’elle soit salutaire à notre Nation, pour que la solidarité nous fasse redécouvrir les chemins de l’Unité Nationale.
Alors que notre vieille France continue à être ce qu’elle n’a jamais cessé d’être : une grande Nation qui au cours de sa longue histoire a toujours su faire face quand le destin lui était contraire.
Ne nous égarons pas au milieu de ces débats idéologiques qui font tantôt du capitalisme un ange tantôt un démon.
Rappelons-nous simplement ces mots de Malraux «Les Institutions deviennent ce qu’en font les Nations ».